MISE EN PLACE D’UNE CONCILIATION MÉDICAMENTEUSE A L’ENTRÉE DU PATIENT DANS UN SERVICE DE MÉDECINE
Réf. 034 PP
Emilie GANDON1, Hélène JANDIN2, Samra AZOUNE2, Aline BARONNET1, Hervé PIOCHE1, Alain ESSAYAN2, Marie-cécile MERLE1
1 : Pharmacie, Centre Hospitalier de Vierzon, 33 rue Léo Merigot, 18100 Vierzon
2 : Médecine Polyvalente, Centre Hospitalier de Vierzon, 33 rue Léo Merigot, 18100 Vierzon
2 : Médecine Polyvalente, Centre Hospitalier de Vierzon, 33 rue Léo Merigot, 18100 Vierzon
Résumé du poster
Introduction : La conciliation médicamenteuse est un processus interactif entre l’équipe médicale et la pharmacie qui vise à détecter les erreurs médicamenteuses aux points de transition d’une hospitalisation : l’entrée et la sortie d’un service de soins, moments-clés les plus à risques.
Matériels & méthode : Le CHV a intégré cette démarche au parcours de soins du patient depuis le 1er juillet 2014 dans un service de médecine polyvalente à l’entrée des patients. L’objectif est d’effectuer un premier bilan de cette nouvelle activité après 2 mois de fonctionnement.
Résultats & discussion : 41 patients ont été rencontrés au maximum 48h après leur entrée dans le service, soit un total de 386 lignes analysées. En moyenne, 3,6 sources ont été consultées pour établir leur profil : le dossier médical, les courriers et les prescriptions apportées et la pharmacie d’officine. Dans 3 cas, le médecin traitant et la structure HAD ont été contactés. Le patient a été rencontré chaque fois que son état le permettait. Il a été contributif dans 33 cas sur 41. Après confrontation des données obtenues à l´ordonnance d´hospitalisation, les analyses ont montré 4,11 différences par patient. Parmi elles, 3,21 Divergences Intentionnelles par patient sont retrouvées tel un arrêt de furosémide sur déshydratation. 0,90 Divergence Non Intentionnelle par patient sont identifiées. Les problèmes rencontrés sont : une pathologie non traitée (8) comme l’oubli d’un collyre anti-glaucomateux, une spécialité non indiquée (5) comme un acétylsalicylate de lysine repris après un arrêt par le spécialiste, une automédication (4) comme une prise de Lorazépam sans prescription, une inobservance du traitement (4), un surdosage (2), un sous-dosage (1). La conciliation a également permis d’établir ou de rappeler une antériorité de traitement antibiotique (15) ou une allergie (5).
Conclusion : La conciliation médicamenteuse permet de sécuriser la prise en charge du patient, objectif prioritaire de santé publique. Elle permet d’assurer une liaison continue entre les soignants et la pharmacie, de prévenir la iatrogénie. Cette démarche est bien intégrée dans le service de médecine. Un déploiement vers un autre service pourra être envisagé après évaluation du temps consacré à cette nouvelle activité.
Mots clés : conciliation médicamenteuse, sécurisation, parcours de soin
Matériels & méthode : Le CHV a intégré cette démarche au parcours de soins du patient depuis le 1er juillet 2014 dans un service de médecine polyvalente à l’entrée des patients. L’objectif est d’effectuer un premier bilan de cette nouvelle activité après 2 mois de fonctionnement.
Résultats & discussion : 41 patients ont été rencontrés au maximum 48h après leur entrée dans le service, soit un total de 386 lignes analysées. En moyenne, 3,6 sources ont été consultées pour établir leur profil : le dossier médical, les courriers et les prescriptions apportées et la pharmacie d’officine. Dans 3 cas, le médecin traitant et la structure HAD ont été contactés. Le patient a été rencontré chaque fois que son état le permettait. Il a été contributif dans 33 cas sur 41. Après confrontation des données obtenues à l´ordonnance d´hospitalisation, les analyses ont montré 4,11 différences par patient. Parmi elles, 3,21 Divergences Intentionnelles par patient sont retrouvées tel un arrêt de furosémide sur déshydratation. 0,90 Divergence Non Intentionnelle par patient sont identifiées. Les problèmes rencontrés sont : une pathologie non traitée (8) comme l’oubli d’un collyre anti-glaucomateux, une spécialité non indiquée (5) comme un acétylsalicylate de lysine repris après un arrêt par le spécialiste, une automédication (4) comme une prise de Lorazépam sans prescription, une inobservance du traitement (4), un surdosage (2), un sous-dosage (1). La conciliation a également permis d’établir ou de rappeler une antériorité de traitement antibiotique (15) ou une allergie (5).
Conclusion : La conciliation médicamenteuse permet de sécuriser la prise en charge du patient, objectif prioritaire de santé publique. Elle permet d’assurer une liaison continue entre les soignants et la pharmacie, de prévenir la iatrogénie. Cette démarche est bien intégrée dans le service de médecine. Un déploiement vers un autre service pourra être envisagé après évaluation du temps consacré à cette nouvelle activité.
Mots clés : conciliation médicamenteuse, sécurisation, parcours de soin