OPTIMISATION DE L’UTILISATION DES PERFORATEURS SECURISES (DITS SPIKES) DANS UNE UNITE DE PREPARATION D’ANTICANCEREUX (UPAC)
Réf. 063 PT
Johanne DAUPIN1, Elisabeth ROUIMI2, Catherine ROUX2, Layla OUAGONI2, Guillaume VENTROUX2, Marie BATTISTELLA2, Hélène LEVERT1, Pierre FAURE1, Nathalie JOURDAN2
1 : Pharmacie, CHU Saint-Louis AP-HP, 1 avenue Claude Vellefaux
, 75475 Paris Cedex 10
2 : Pharmacie UPAC, CHU Saint-Louis APHP, 1 avenue Claude Vellefaux, 75475 Paris Cedex 10
2 : Pharmacie UPAC, CHU Saint-Louis APHP, 1 avenue Claude Vellefaux, 75475 Paris Cedex 10
Résumé du poster
Introduction : Afin d’éviter l’aérosolisation d’anticancéreux, les unités de préparation utilisent des prises d’air ou des perforateurs sécurisés (dits spikes) de façon systématique. En raison d’une activité importante (environ 420 flacons/jour), du coût unitaire élevé des spikes (par comparaison avec les prises d’air) et en l’absence d’incident par piqure depuis 5 ans, nous avons continué de manipuler avec des prises d’air. Afin de faciliter l’ergonomie de manipulation, les préparateurs ont souhaité disposer de spikes. Nous avons étudié cette possibilité en établissant des critères d’utilisation pour optimiser leur positionnement.
Matériels & méthode : Les préparateurs et les pharmaciens de l’UPAC ont identifié les besoins auxquels pourraient répondre les spikes. Des critères d’intérêt d’utilisation des spikes sont alors établis.
Résultats & discussion : Les spikes sont identifiés comme apportant 3 avantages étroitement liés : facilité et rapidité de prélèvement, donc ergonomie de la préparation. L’équipe détermine 4 types de préparations critiques : flacons de volume ≥ 100 mL : 5FU, cisplatine, doxorubicine et epirubicine ; produit visqueux : paclitaxel ; nombre important de flacons : préparations hospitalières nécessitant en moyenne 16 flacons [5-56] et préparations en poches vides, dont la manipulation est entièrement sans aiguille : melphalan, nelarabine, ipilumimab et cetuximab. Une utilisation des spikes restreinte à ces 4 situations est alors mise en place, qui correspond à 1 286 unités par mois (associées à 6700 reconstitutions avec aiguilles/prises d’air). Cette utilisation se répartit comme suit : - flacons de gros volume : 619 unités (48 %), - paclitaxel : 161 unités (12 %), - préparations hospitalières : 354 unités (28 %) - préparations en poches vides : 142 unités (12 %). Cette stratégie a entrainé un surcoût de 72 %, par rapport au « tout aiguille », contre 432 % dans le projet d’utilisation systématique des spikes.
Ce surcoût ne pourrait être compensé que par un gain de temps de manipulation d’environ 2 minutes par flacon, ce qui n’est pas réaliste. Il est toutefois à considérer au regard de la réduction des troubles musculosquelettiques.
Conclusion : Six mois après l’introduction des spikes dans l’unité, l’équipe de préparateurs ne souhaite pas étendre leur utilisation au-delà des règles définies initialement.
Mots clés : Anticancéreux, Spike, Bon usage
Matériels & méthode : Les préparateurs et les pharmaciens de l’UPAC ont identifié les besoins auxquels pourraient répondre les spikes. Des critères d’intérêt d’utilisation des spikes sont alors établis.
Résultats & discussion : Les spikes sont identifiés comme apportant 3 avantages étroitement liés : facilité et rapidité de prélèvement, donc ergonomie de la préparation. L’équipe détermine 4 types de préparations critiques : flacons de volume ≥ 100 mL : 5FU, cisplatine, doxorubicine et epirubicine ; produit visqueux : paclitaxel ; nombre important de flacons : préparations hospitalières nécessitant en moyenne 16 flacons [5-56] et préparations en poches vides, dont la manipulation est entièrement sans aiguille : melphalan, nelarabine, ipilumimab et cetuximab. Une utilisation des spikes restreinte à ces 4 situations est alors mise en place, qui correspond à 1 286 unités par mois (associées à 6700 reconstitutions avec aiguilles/prises d’air). Cette utilisation se répartit comme suit : - flacons de gros volume : 619 unités (48 %), - paclitaxel : 161 unités (12 %), - préparations hospitalières : 354 unités (28 %) - préparations en poches vides : 142 unités (12 %). Cette stratégie a entrainé un surcoût de 72 %, par rapport au « tout aiguille », contre 432 % dans le projet d’utilisation systématique des spikes.
Ce surcoût ne pourrait être compensé que par un gain de temps de manipulation d’environ 2 minutes par flacon, ce qui n’est pas réaliste. Il est toutefois à considérer au regard de la réduction des troubles musculosquelettiques.
Conclusion : Six mois après l’introduction des spikes dans l’unité, l’équipe de préparateurs ne souhaite pas étendre leur utilisation au-delà des règles définies initialement.
Mots clés : Anticancéreux, Spike, Bon usage