COMPARAISON DE 3 TECHNIQUES DE RECONDITIONNEMENT DES SPÉCIALITÉS MÉDICAMENTEUSES AU SEIN D’UNE PUI
Réf. 051 PT
Romain COUSSEAU1, Marion BONSERGENT1, Veronica AFONSO1, Nathalie THROMAS1, Alexandre LALLI1, Martine POSTAIRE1
1 : Pharmacie, Necker Enfants Malades, 149 rue de sèvres, 75015 Paris
Résumé du poster
Introduction : Sur les 580 lits (dont 435 pédiatriques) de notre établissement, 58% des lits bénéficient de la dispensation journalière individuelle et nominative (DJIN). Cependant le conditionnement de certaines spécialités n’étant pas adapté à la délivrance à l’unité, le reconditionnement devient une étape indispensable à la mise en œuvre adéquate d’une DJIN. Sur les 3 méthodes de reconditionnement utilisées par notre établissement, notre objectif est de définir la méthode de reconditionnement de référence.
Matériels & méthode : Une analyse de la conformité de l’étiquetage des spécialités sous forme sèche (gélules, comprimés, capsules) référencées sur notre hôpital a permis de définir celles nécessitant un reconditionnement. Les 3 techniques comparées sont le système semi-manuel de mise sous blister Médi-dose®, le système semi-automatique de mise sous blister par la conditionneuse MPI Autoprint Euraf® et le sur-étiquetage de blister par plaquettes autocollantes Eticonform®. Le temps moyen préparateur lors du reconditionnement a été mesuré pour chaque technique ainsi que la dépense moyenne en consommables et en temps préparateur donnant un coût total unitaire. L’évaluation des coûts de chaque méthode ne prenait pas en compte les dépenses liées à l’achat des machines et licences informatiques.
Résultats & discussion : Depuis mai 2015, sur 529 références, 255 sont reconditionnées (16 par Medi-dose®, 86 par Euraf® et 153 par Eticonform®). Respectivement pour les 3 techniques (Medi-dose®, Euraf® et Ethiconform®) : 600, 600 et 1230 unités de traitements ont été étudiées. Le temps moyen de préparation par unité (en secondes) est de 8,2 ; 5,4 et 2,9. Un coût en consommables par unité (en euros) est de 0,14 ; 0,11 et 0,007 ; un coût en temps préparateur par unité est de 0,11 ; 0,07 ; 0,019 soit un coût total unitaire (en euros) de 0,25 ; 0,18 et 0,027. La technique la plus rapide et la moins coûteuse est le sur-étiquetage. Les avantages sont aussi la conservation de la date de péremption initiale et la conservation du conditionnement primaire. Le sur-étiquetage est également plus sécuritaire en permettant de s’affranchir de la déblistérisation. Néanmoins certaines références ne sont pas enregistrées dans la base de données Eticonform® et d’autres sont inutilisables du fait d’une police trop petite ou d’une disposition du blister rendant sa sécabilité difficile. Cette technique est applicable à une majorité de spécialités mais ne permet pas de s’affranchir des autres méthodes, Euraf® pour des conditionnements particuliers (eg. présentation multidoses) et Médi-dose® pour les spécialités cytotoxiques.
Conclusion : Notre établissement privilégie le reconditionnement par sur-étiquetage par rapport aux autres méthodes. Le reconditionnement unitaire reste cependant une étape qui pourrait être évitée par une sélection de spécialités adaptées à la dispensation unitaire lors des appels d’offres.
Mots clés : Reconditionnement, Sur-étiquetage, DJIN
Matériels & méthode : Une analyse de la conformité de l’étiquetage des spécialités sous forme sèche (gélules, comprimés, capsules) référencées sur notre hôpital a permis de définir celles nécessitant un reconditionnement. Les 3 techniques comparées sont le système semi-manuel de mise sous blister Médi-dose®, le système semi-automatique de mise sous blister par la conditionneuse MPI Autoprint Euraf® et le sur-étiquetage de blister par plaquettes autocollantes Eticonform®. Le temps moyen préparateur lors du reconditionnement a été mesuré pour chaque technique ainsi que la dépense moyenne en consommables et en temps préparateur donnant un coût total unitaire. L’évaluation des coûts de chaque méthode ne prenait pas en compte les dépenses liées à l’achat des machines et licences informatiques.
Résultats & discussion : Depuis mai 2015, sur 529 références, 255 sont reconditionnées (16 par Medi-dose®, 86 par Euraf® et 153 par Eticonform®). Respectivement pour les 3 techniques (Medi-dose®, Euraf® et Ethiconform®) : 600, 600 et 1230 unités de traitements ont été étudiées. Le temps moyen de préparation par unité (en secondes) est de 8,2 ; 5,4 et 2,9. Un coût en consommables par unité (en euros) est de 0,14 ; 0,11 et 0,007 ; un coût en temps préparateur par unité est de 0,11 ; 0,07 ; 0,019 soit un coût total unitaire (en euros) de 0,25 ; 0,18 et 0,027. La technique la plus rapide et la moins coûteuse est le sur-étiquetage. Les avantages sont aussi la conservation de la date de péremption initiale et la conservation du conditionnement primaire. Le sur-étiquetage est également plus sécuritaire en permettant de s’affranchir de la déblistérisation. Néanmoins certaines références ne sont pas enregistrées dans la base de données Eticonform® et d’autres sont inutilisables du fait d’une police trop petite ou d’une disposition du blister rendant sa sécabilité difficile. Cette technique est applicable à une majorité de spécialités mais ne permet pas de s’affranchir des autres méthodes, Euraf® pour des conditionnements particuliers (eg. présentation multidoses) et Médi-dose® pour les spécialités cytotoxiques.
Conclusion : Notre établissement privilégie le reconditionnement par sur-étiquetage par rapport aux autres méthodes. Le reconditionnement unitaire reste cependant une étape qui pourrait être évitée par une sélection de spécialités adaptées à la dispensation unitaire lors des appels d’offres.
Mots clés : Reconditionnement, Sur-étiquetage, DJIN