EVALUATION DES PRATIQUES D’ANTIBIOPROPHYLAXIE EN CHIRURGIE UROLOGIQUE
Réf. 010 M
Nesrine HASNI1, Zeineb OUAHCHI1, Khouloud BEN JEDDOU1, Imene BEN KRAIEM1, Nabil CHOUCHANE2, Abderrazak BOUZOUITA3, Mohamed CHEBIL3
1 : pharmacie, chu charles Nicolle, TunisTunisie
2 : pharmacie, Farhat Hached Sousse - Tunisie
3 : urologie, chu charles Nicolle, TunisTunisie
2 : pharmacie, Farhat Hached Sousse - Tunisie
3 : urologie, chu charles Nicolle, TunisTunisie
Résumé du poster
Introduction : L´antibioprophylaxie chirurgicale (ABP) constitue l´un des moyens le plus efficace dans la lutte contre les infections du site opératoire. Ainsi, l’évaluation de la pratique d’antibioprophylaxie et son optimisation représentent un impératif économique et écologique et un indicateur de qualité de soins. Dans ce contexte, nous avons mené une étude ayant pour objectif d’évaluer la conformité des pratiques de l’ABP en urologie par rapport aux recommandations de l’association Française d’anesthésie et de réanimation (SFAR) 2010.
Matériels & méthode : Il s’agit d’une étude prospective, ayant inclus tous les patients opérés au sein du service d’urologie de notre établissement sur une période de quatre mois. Les données cliniques (informations sur le patient, administration ou non d’un antibiotique, molécule utilisée, durée, posologie, heure de l’injection de la première dose ainsi que le délai par rapport au début de l’acte chirurgical) ont été recueillies à partir des fiches d’anesthésie.
Résultats & discussion : Notre population d’étude est constituée de 108 patients avec un sexe ratio de 5.75. L’âge moyen des patients était de 61.4 ± 14.3. L’antibiotique le plus utilisé était la céfuroxime. Pour les ABP recommandées et effectivement réalisées, le taux de respect de l’indication était de 85%, le choix de la molécule était conforme dans 76% des cas. La durée et la dose de l’antibiotique étaient conformes dans 100% des cas. Le pourcentage de conformité le plus faible, 19 %, concernait l’horaire de l’injection de l’antibiotique. La conformité globale au regard des six critères combinées était de 17%.
Conclusion : Les recommandations en antibioprophylaxie sont imparfaitement appliquées, notamment pour ce qui concerne le moment d’administration. Des actions correctives doivent être entreprises afin d’optimiser les pratiques d’antibioprophylaxie.
Mots clés : antibioprophylaxie chirurgicale, évaluation, recommandations
Matériels & méthode : Il s’agit d’une étude prospective, ayant inclus tous les patients opérés au sein du service d’urologie de notre établissement sur une période de quatre mois. Les données cliniques (informations sur le patient, administration ou non d’un antibiotique, molécule utilisée, durée, posologie, heure de l’injection de la première dose ainsi que le délai par rapport au début de l’acte chirurgical) ont été recueillies à partir des fiches d’anesthésie.
Résultats & discussion : Notre population d’étude est constituée de 108 patients avec un sexe ratio de 5.75. L’âge moyen des patients était de 61.4 ± 14.3. L’antibiotique le plus utilisé était la céfuroxime. Pour les ABP recommandées et effectivement réalisées, le taux de respect de l’indication était de 85%, le choix de la molécule était conforme dans 76% des cas. La durée et la dose de l’antibiotique étaient conformes dans 100% des cas. Le pourcentage de conformité le plus faible, 19 %, concernait l’horaire de l’injection de l’antibiotique. La conformité globale au regard des six critères combinées était de 17%.
Conclusion : Les recommandations en antibioprophylaxie sont imparfaitement appliquées, notamment pour ce qui concerne le moment d’administration. Des actions correctives doivent être entreprises afin d’optimiser les pratiques d’antibioprophylaxie.
Mots clés : antibioprophylaxie chirurgicale, évaluation, recommandations