PLACE DU DOSSIER PHARMACEUTIQUE PARMI LES AUTRES SOURCES DISPONIBLES SUR LES TRAITEMENTS DES PATIENTS A LEUR ARRIVEE AUX URGENCES
Réf. 014 M
Jessica NUCCI1, Clémentine LE ROY1, Laure DEVILLE1, Isabelle MADELAINE1, Jean-paul FONTAINE2, Sophie TOURATIER1
1 : Pharmacie, Saint-Louis, 1, avenue Claude Vellefaux, 75010 PARIS
2 : Urgences, Saint-Louis, 1, avenue Claude Vellefaux, 75010 PARIS
2 : Urgences, Saint-Louis, 1, avenue Claude Vellefaux, 75010 PARIS
Résumé du poster
Introduction : Le dossier pharmaceutique (DP), mis en place en 2007, est un dossier électronique présent sur la carte vitale, recensant, pour chaque bénéficiaire de l’assurance maladie qui le souhaite, tous les médicaments délivrés au cours des 4 derniers mois. D’abord réservé aux pharmaciens d’officine, son utilisation a été étendue aux médecins et pharmaciens exerçant dans les établissements de santé. Afin de connaitre l’intérêt potentiel de la consultation du DP, nous avons voulu évaluer la place du DP parmi les autres sources disponibles sur les traitements médicamenteux à l’accueil de patients consultant dans un service d’urgences.
Matériels & méthode : Etude prospective mono-centrique réalisée sur 3 mois, d’octobre à décembre 2016 à l’accueil du service des urgences de l’Hôpital Saint-Louis (AP-HP). Critère principal : pourcentage de présence d’un DP accessible et renseigné à l’accueil des urgences parmi d’autres sources comme une ordonnance ou un courrier médical précisant les traitements, ou un dossier informatisé disponible à l’hôpital (compte rendu d’hospitalisation (CRH)) avec traitement cité datant de moins d’1 an. Critères secondaires : pourcentage de DP renseigné comme seule source d’information disponible et pourcentage de médicaments considérés comme à risque (anticoagulant/antiagrégant plaquettaire, antibiotiques, antidiabétique) présents dans le DP lorsqu’il représente la seule source disponible.
Résultats & discussion : Sur les 260 patients inclus, 80% d’entre eux avaient une carte vitale dont 63,5% avec un DP renseigné. Une ordonnance/courrier ou un CRH informatif étaient disponibles dans 27% des cas chacun. Dans 96 cas (37%) il n’existait qu’une seule source disponible. Cette source unique était le DP dans 72% des cas, le CRH dans 16% des cas et une ordonnance/courrier dans 12% des cas. Quand le DP est la seule source disponible, 49% d’entre eux contient au moins un médicament considéré à risque (26 patients avaient un antibiotique, 6 un antidiabétique et 9 un anticoagulant/antiagrégant plaquettaire).
Conclusion : Dans cette étude, le DP est la source documentaire de traitements médicamenteux la plus fréquemment accessible à l’accueil des patients aux urgences et parfois la seule source documentaire accessible. La consultation du DP nous semble utile dans le cadre de la conciliation médicamenteuse dans un contexte d’urgence où le patient peut-être ininterrogeable. Des travaux complémentaires sont nécessaires pour évaluer l’impact du DP sur la prise en charge médicale des patients.
Mots clés : dossier pharmaceutique, urgences, traitements, médicament à risque
Matériels & méthode : Etude prospective mono-centrique réalisée sur 3 mois, d’octobre à décembre 2016 à l’accueil du service des urgences de l’Hôpital Saint-Louis (AP-HP). Critère principal : pourcentage de présence d’un DP accessible et renseigné à l’accueil des urgences parmi d’autres sources comme une ordonnance ou un courrier médical précisant les traitements, ou un dossier informatisé disponible à l’hôpital (compte rendu d’hospitalisation (CRH)) avec traitement cité datant de moins d’1 an. Critères secondaires : pourcentage de DP renseigné comme seule source d’information disponible et pourcentage de médicaments considérés comme à risque (anticoagulant/antiagrégant plaquettaire, antibiotiques, antidiabétique) présents dans le DP lorsqu’il représente la seule source disponible.
Résultats & discussion : Sur les 260 patients inclus, 80% d’entre eux avaient une carte vitale dont 63,5% avec un DP renseigné. Une ordonnance/courrier ou un CRH informatif étaient disponibles dans 27% des cas chacun. Dans 96 cas (37%) il n’existait qu’une seule source disponible. Cette source unique était le DP dans 72% des cas, le CRH dans 16% des cas et une ordonnance/courrier dans 12% des cas. Quand le DP est la seule source disponible, 49% d’entre eux contient au moins un médicament considéré à risque (26 patients avaient un antibiotique, 6 un antidiabétique et 9 un anticoagulant/antiagrégant plaquettaire).
Conclusion : Dans cette étude, le DP est la source documentaire de traitements médicamenteux la plus fréquemment accessible à l’accueil des patients aux urgences et parfois la seule source documentaire accessible. La consultation du DP nous semble utile dans le cadre de la conciliation médicamenteuse dans un contexte d’urgence où le patient peut-être ininterrogeable. Des travaux complémentaires sont nécessaires pour évaluer l’impact du DP sur la prise en charge médicale des patients.
Mots clés : dossier pharmaceutique, urgences, traitements, médicament à risque