ANALYSE PRÉLIMINAIRE DES RISQUES APPLIQUÉE AU PARCOURS PATIENT NÉCESSITANT UNE ENDOSCOPIE DIGESTIVE PROGRAMMÉE SOUS ANESTHÉSIE GÉNÉRALE.
Réf. 037 PP
Justine THÉRIN1, Alice GANGLOFF2, Céline LEFEBVRE-LAURAS2, Tatiana BOURGEOIS2, Pierre MICHEL2, Caroline BRIFAULT1, Marion LOTTIN1
1 : Unité de Prévention des Risques Associés aux Soins, CHU de Rouen, 1 rue de Germont, 76000 Rouen
2 : Hépato-Gastro-Entérologie, CHU de Rouen, 1 rue de Germont, 76000 Rouen
2 : Hépato-Gastro-Entérologie, CHU de Rouen, 1 rue de Germont, 76000 Rouen
Résumé du poster
Introduction : L’endoscopie est une activité complexe, régie par des recommandations de bonnes pratiques et textes de lois et surtout multidisciplinaire intégrant de nombreuses interactions fonctionnelles notamment avec la pharmacie à usage intérieur (PUI). Dans le contexte actuel de sécurisation des actes liés aux soins et d’amélioration continue de la qualité, il paraissait important de réaliser un travail plus spécifique sur l’activité d’endoscopie digestive de notre établissement. L’objectif principal de ce travail est d’améliorer la prise en charge des patients en endoscopie digestive au travers de l’identification des risques prioritaires du secteur.
Matériels & méthode : La méthode d’Analyse Préliminaire des Risques (APR) a été choisie. L’APR a été réalisée sur le parcours patient nécessitant un examen endoscopique programmé sous anesthésie générale en HGE, mode d’entrée le plus fréquent dans ce secteur. Des observations dans les unités, la synthèse des évènements indésirables signalés et une revue de la bibliographie ont permis la construction du processus, la définition des dangers génériques, la cartographie des scénarios. Ces différents éléments ont ensuite été discutés et validés par un groupe de travail pluriprofessionnel incluant la cadre de santé et médecin référent du secteur, une infirmière (IDE) et aide-soignant de salle, une IDE de programmation, un anesthésiste, une ingénieur gestionnaire de risques et une interne en pharmacie. Une criticité a été attribuée à chaque évènement redouté à l’aide des échelles de cotation institutionnelles afin d’isoler les risques prioritaires et réfléchir à des actions d’améliorations.
Résultats & discussion : 4 séances de 2h ont été organisées. Le parcours patient a été découpé en 5 phases, 21 fonctions et 56 sous-systèmes. Le groupe de travail a identifié 152 situations dangereuses dont 54 de priorité 1 qui ont fait l’objet d’une analyse approfondie immédiate avec notamment la gestion des dispositifs médicaux stériles (DMS) et la prescription des protocoles de soins qui sont ressorties avec une criticité élevée. La mise en œuvre de 7 actions clés a permis de minimiser les risques identifiés dans 37 scénarios critiques. Ces actions d’amélioration sont principalement des actions de prévention et portent sur la réorganisation de la programmation des examens, la gestion des consommables et du matériel, l’actualisation des protocoles de soins et leur informatisation, l’interruption de taches.
Conclusion : Cette étude a permis aux professionnels de santé d’identifier les risques liés à leur activité au travers d’une démarche collective pluriprofessionnelle indispensable. De plus, au travers de cette analyse de risques, des problématiques transversales en lien avec la traçabilité, l’achat et la dispensation des DMS courants et implantables ont été mis en exergue sur cette activité. Ceci a déclenché sur ce point un travail de fond institutionnel avec la PUI intégrant l’ensemble des secteurs d’endoscopie de notre établissement. De plus, un travail spécifique entre le secteur d’endoscopie digestive et le service d’informatisation de la PUI a été lancée afin de permettre la prescription de protocoles de soins complets et ce dès la consultation d’anesthésie.
Mots clés : Cartographie des risques, Parcours patient, Endoscopie digestive, Dispositif médical, Informatisation
Matériels & méthode : La méthode d’Analyse Préliminaire des Risques (APR) a été choisie. L’APR a été réalisée sur le parcours patient nécessitant un examen endoscopique programmé sous anesthésie générale en HGE, mode d’entrée le plus fréquent dans ce secteur. Des observations dans les unités, la synthèse des évènements indésirables signalés et une revue de la bibliographie ont permis la construction du processus, la définition des dangers génériques, la cartographie des scénarios. Ces différents éléments ont ensuite été discutés et validés par un groupe de travail pluriprofessionnel incluant la cadre de santé et médecin référent du secteur, une infirmière (IDE) et aide-soignant de salle, une IDE de programmation, un anesthésiste, une ingénieur gestionnaire de risques et une interne en pharmacie. Une criticité a été attribuée à chaque évènement redouté à l’aide des échelles de cotation institutionnelles afin d’isoler les risques prioritaires et réfléchir à des actions d’améliorations.
Résultats & discussion : 4 séances de 2h ont été organisées. Le parcours patient a été découpé en 5 phases, 21 fonctions et 56 sous-systèmes. Le groupe de travail a identifié 152 situations dangereuses dont 54 de priorité 1 qui ont fait l’objet d’une analyse approfondie immédiate avec notamment la gestion des dispositifs médicaux stériles (DMS) et la prescription des protocoles de soins qui sont ressorties avec une criticité élevée. La mise en œuvre de 7 actions clés a permis de minimiser les risques identifiés dans 37 scénarios critiques. Ces actions d’amélioration sont principalement des actions de prévention et portent sur la réorganisation de la programmation des examens, la gestion des consommables et du matériel, l’actualisation des protocoles de soins et leur informatisation, l’interruption de taches.
Conclusion : Cette étude a permis aux professionnels de santé d’identifier les risques liés à leur activité au travers d’une démarche collective pluriprofessionnelle indispensable. De plus, au travers de cette analyse de risques, des problématiques transversales en lien avec la traçabilité, l’achat et la dispensation des DMS courants et implantables ont été mis en exergue sur cette activité. Ceci a déclenché sur ce point un travail de fond institutionnel avec la PUI intégrant l’ensemble des secteurs d’endoscopie de notre établissement. De plus, un travail spécifique entre le secteur d’endoscopie digestive et le service d’informatisation de la PUI a été lancée afin de permettre la prescription de protocoles de soins complets et ce dès la consultation d’anesthésie.
Mots clés : Cartographie des risques, Parcours patient, Endoscopie digestive, Dispositif médical, Informatisation