MISE EN PLACE D’UNE STRATÉGIE DE SUIVI DES CONTAMINATIONS EN CYTOTOXIQUES DES SURFACES DANS UNE UNITÉ DE RECONSTITUTION CENTRALISÉE D’INJECTABLES
Réf. 046 PT
Margaux VIDEAU1, Camille COTTERET1, David NGUYEN1, Richard LOEUILLET1, Sandra TEXEIRA-PEREIRA1, Fabrice VIDAL1, Salvatore CISTERNINO1, Joël SCHLATTER1, Philippe-henri SECRETAN1
1 : Pharmacie, Hôpital Necker-Enfants Malades, 149 rue de Sèvres, 75015 PARIS
Résumé du poster
Introduction : Des études ont déjà rapporté des contaminations des surfaces par des cytotoxiques au sein d’unités de reconstitution centralisée et ce au-delà des seuils recommandés par le projet MASHA conduit par la Société Européenne de Pharmacie Oncologique (SEPO). Ainsi, pour protéger le personnel, des mesures de protection et décontamination des surfaces dans l’unité centralisée des préparations injectables (UCPI) doivent être mises en place. L’optimisation et le suivi de l’application de ces procédures nécessitent d’évaluer la contamination de zones critiques du circuit des préparations. Une stratégie de suivi de la contamination de ces surfaces a donc été validée au sein de l’UCPI.
Matériels & méthode : Nous avons sélectionné des médicaments à suivre parmi soixante principes actifs manipulés mensuellement au sein de l’UCPI, en prenant en compte 3 critères principaux : consommation, toxicité et rémanence. Les surfaces sur lesquelles les prélèvements devaient être réalisés ont été sélectionnées au regard du circuit des produits et préparations. Trois zones de prélèvement ont été choisies : la paillasse de picking, le bac de stockage des spécialités dans l’UCPI et le couvercle de l’appareil de contrôle analytique des préparations (Multispec®). Les prélèvements ont été effectués par un même opérateur selon les conditions fixées et validées. Etant donné les surfaces prélevées et les conditions analytiques, la limite de détection de la méthode (LC-MS/MS) était au plus de 0,01 ng/cm² pour chaque principe actif.
Résultats & discussion : Deux principes actifs très critiques (alkylants) ont été a priori identifiés: le cyclophosphamide et le busulfan. D’autres molécules ont été cependant recherchées pour couvrir un plus large panel dans cette étude: le 5-fluorouracile, la gemcitabine, le méthotrexate, l’étoposide, le docétaxel, le paclitaxel et la cytarabine. Seules des traces de cyclophosphamide ont été retrouvées sur la paillasse de préparation du matériel (0,012 ng/cm²), le bac de stockage (0,27 ng/cm²) et le couvercle du Multispec® (0,028 ng/cm²).
Conclusion : La contamination du bac de stockage des flacons de cyclophosphamide est supérieure à la limite recommandée par la SEPO (0,1 ng/cm²) laissant supposer un problème de contamination externe des flacons. Cette étude nous a permis de définir le cyclophosphamide comme indicateur de suivi de la contamination chimique des surfaces. Celle-ci permettra de cartographier plus largement les contaminations et d’évaluer l’impact de modifications de pratiques et de procédures visant à améliorer la décontamination chimique au sein de l’UCPI.
Mots clés : Contamination de surface, Cytotoxiques, Protection des opérateurs, Sécurité
Matériels & méthode : Nous avons sélectionné des médicaments à suivre parmi soixante principes actifs manipulés mensuellement au sein de l’UCPI, en prenant en compte 3 critères principaux : consommation, toxicité et rémanence. Les surfaces sur lesquelles les prélèvements devaient être réalisés ont été sélectionnées au regard du circuit des produits et préparations. Trois zones de prélèvement ont été choisies : la paillasse de picking, le bac de stockage des spécialités dans l’UCPI et le couvercle de l’appareil de contrôle analytique des préparations (Multispec®). Les prélèvements ont été effectués par un même opérateur selon les conditions fixées et validées. Etant donné les surfaces prélevées et les conditions analytiques, la limite de détection de la méthode (LC-MS/MS) était au plus de 0,01 ng/cm² pour chaque principe actif.
Résultats & discussion : Deux principes actifs très critiques (alkylants) ont été a priori identifiés: le cyclophosphamide et le busulfan. D’autres molécules ont été cependant recherchées pour couvrir un plus large panel dans cette étude: le 5-fluorouracile, la gemcitabine, le méthotrexate, l’étoposide, le docétaxel, le paclitaxel et la cytarabine. Seules des traces de cyclophosphamide ont été retrouvées sur la paillasse de préparation du matériel (0,012 ng/cm²), le bac de stockage (0,27 ng/cm²) et le couvercle du Multispec® (0,028 ng/cm²).
Conclusion : La contamination du bac de stockage des flacons de cyclophosphamide est supérieure à la limite recommandée par la SEPO (0,1 ng/cm²) laissant supposer un problème de contamination externe des flacons. Cette étude nous a permis de définir le cyclophosphamide comme indicateur de suivi de la contamination chimique des surfaces. Celle-ci permettra de cartographier plus largement les contaminations et d’évaluer l’impact de modifications de pratiques et de procédures visant à améliorer la décontamination chimique au sein de l’UCPI.
Mots clés : Contamination de surface, Cytotoxiques, Protection des opérateurs, Sécurité