LES MÉDICAMENTS BIOSIMILAIRES: ÉVALUATION DES CONNAISSANCES DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ TUNISIENS
Réf. 016 M
Mohammad KHEMAKHEM1, Asma MHIRI1, Nesrine KALBOUSSI1, Aziza BABBOU1, Balsam KACEM1
1 : Service de Pharmacie, CHU SAHLOUL, Sousse, Tunisie
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Résumé du poster
Introduction : Les médicaments biosimilaires occupent une place stratégique dans le marché pharmaceutique mondial, cependant leur essor en Tunisie demeure encore flou, d’où l’idée de réaliser une enquête afin d’évaluer les connaissances des professionnels de santé concernant ces médicaments.
Matériels & méthode : Il s’agit d’une enquête descriptive transversale. Un questionnaire anonyme de 16 questions à choix multiples était élaboré et publié en ligne par l’application « Google Forms» sur une période d’un mois du 27 août au 27 septembre 2019. Ce questionnaire était destiné aux pharmaciens et médecins Tunisiens de tous grades.
Résultats & discussion : Au total, 178 professionnels de santé ont répondu à ce questionnaire dont 148 (83%) pharmaciens et 30 (17%) médecins. Parmi eux, 49 (27,5%) ne connaissaient pas les médicaments biosimilaires et ont obtenu une note nulle. Ces derniers se répartissaient en 24 médecins (80% du total des médecins) et 25 pharmaciens (16,9% du total des pharmaciens).
Ceux connaissant les médicaments biosimilaires, 129 personnes ayant répondu au questionnaire, ont eu des notes allant de (3/16) à (16/16) avec une moyenne de (9,29/16).
Les questions concernant la définition des médicaments biosimilaires et leurs différences avec les médicaments génériques ont obtenu le meilleur taux de réponses justes. En effet, 65,9% (85/129) des réponses relatives à la définition étaient justes, 62% (80/129) des personnes ayant répondu au questionnaire savaient que les médicaments biosimilaires n´étaient pas des génériques mais seulement 48% (63/129) connaissaient les différences entre les médicaments biosimilaires et les médicaments génériques.
En revanche, les questions ayant généré le plus d´erreurs concernaient surtout la réglementation des médicaments biosimilaires avec 62,8% (81/129) n´ayant pas d’idée sur les exigences réglementaires pour avoir l´AMM et 64,3% (83/129) ne sachant pas qu’il existait un guide d’enregistrement spécifique des médicaments biosimilaires en Tunisie.
Conclusion : Cette enquête confirme le manque d´information et de connaissances des pharmaciens et encore plus des médecins concernant les médicaments biosimilaires. Une sensibilisation des professionnels de santé sur cette classe de médicaments et leur intérêt pharmaco-économique semble être nécessaire.
Mots clés : médicaments biosimilaires, questionnaire, professionnel de santé
Matériels & méthode : Il s’agit d’une enquête descriptive transversale. Un questionnaire anonyme de 16 questions à choix multiples était élaboré et publié en ligne par l’application « Google Forms» sur une période d’un mois du 27 août au 27 septembre 2019. Ce questionnaire était destiné aux pharmaciens et médecins Tunisiens de tous grades.
Résultats & discussion : Au total, 178 professionnels de santé ont répondu à ce questionnaire dont 148 (83%) pharmaciens et 30 (17%) médecins. Parmi eux, 49 (27,5%) ne connaissaient pas les médicaments biosimilaires et ont obtenu une note nulle. Ces derniers se répartissaient en 24 médecins (80% du total des médecins) et 25 pharmaciens (16,9% du total des pharmaciens).
Ceux connaissant les médicaments biosimilaires, 129 personnes ayant répondu au questionnaire, ont eu des notes allant de (3/16) à (16/16) avec une moyenne de (9,29/16).
Les questions concernant la définition des médicaments biosimilaires et leurs différences avec les médicaments génériques ont obtenu le meilleur taux de réponses justes. En effet, 65,9% (85/129) des réponses relatives à la définition étaient justes, 62% (80/129) des personnes ayant répondu au questionnaire savaient que les médicaments biosimilaires n´étaient pas des génériques mais seulement 48% (63/129) connaissaient les différences entre les médicaments biosimilaires et les médicaments génériques.
En revanche, les questions ayant généré le plus d´erreurs concernaient surtout la réglementation des médicaments biosimilaires avec 62,8% (81/129) n´ayant pas d’idée sur les exigences réglementaires pour avoir l´AMM et 64,3% (83/129) ne sachant pas qu’il existait un guide d’enregistrement spécifique des médicaments biosimilaires en Tunisie.
Conclusion : Cette enquête confirme le manque d´information et de connaissances des pharmaciens et encore plus des médecins concernant les médicaments biosimilaires. Une sensibilisation des professionnels de santé sur cette classe de médicaments et leur intérêt pharmaco-économique semble être nécessaire.
Mots clés : médicaments biosimilaires, questionnaire, professionnel de santé